24
Jan

L’impact de la posture lors de l’allaitement: conseils d’une physiothérapeute !

 Conseils posturaux à adopter lors de l’allaitement 

- Prenez le temps de bien vous installer afin d’éviter les tensions au cou, au dos et aux épaules, avec un verre d’eau à proximité pour rester hydratée.  

  • Choisissez une chaise confortable et n’hésitez pas à utiliser plusieurs oreillers pour positionner le bébé à la hauteur du sein et/ou un marchepied pour
    avoir les pieds en appui. Vous ne devriez pas avoir à vous pencher pour allaiter ou à soutenir de façon excessive votre bébé avec vos bras. 
  • Permettez-vous de vous repositionner plusieurs fois si vous en ressentez le besoin. Votre bébé appréciera mieux son allaitement si maman est installée
    de façon confortable.

-  Détendez vos épaules et votre mâchoire. 

Pourquoi est-ce important ? 

La façon dont votre corps est positionné apporte un changement dans votre patron respiratoire ainsi que dans la tension de vos abdominaux et de vos muscles du plancher pelvien. 

Une posture avec le dos arrondi, les épaules et le cou vers l’avant engendre un relâchement des muscles abdominaux, davantage de pression sur le plancher pelvien et, conséquemment, une accentuation des tensions musculaires du cou, des épaules et du dos.  Le simple fait de prendre un bon positionnement à chaque allaitement peut améliorer votre récupération post-natale. 

Physiothérapie et allaitement 

En plus d’aider les mamans dans leur récupération post-natale, les physiothérapeutes peuvent également intervenir lors d’un engorgement du sein (mastite, canal bloqué), qui touche 1 femme allaitante sur 5.

Plusieurs interventions peuvent être appliquées en physiothérapie, telles que l’ultrason et le massage thérapeutique, pour aider les femmes souffrant d’une mastite. La physiothérapeute évaluera aussi la situation de l’allaitement et l’équipe maman-bébé afin d’aider à éliminer les causes mécaniques de l’engorgement.

Elle évaluera :

· la position d’allaitement (de la mère et du bébé)

· les facteurs susceptibles d’empêcher votre bébé de téter adéquatement (tensions musculaires, torticolis, plagiocéphalie, freins
restrictifs, etc.)

En général, 2 séances sont suffisantes pour régler la problématique aiguë, mais il est impératif que la cliente soit vue rapidement.

rédigé par Elizabeth Duclos-Beaudoin et Marianne Labbé, physiothérapeutes en rééducation pelvi-périnéale