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Juil

La dépression post-partum chez le parent-allaitant

La période dite post-partum est celle comprise entre la naissance et 3 mois après l’accouchement. Cette période peut s’étirer jusqu’à 6 mois. Au 3e jour après l’accouchement, les femmes vivent un baby blues. C’ est le moment où le parent donnant naissance vie le plus de changements hormonaux. Contrairement au baby blues, la dépression post-partum peut durer longtemps, surtout si elle n’est pas traitée rapidement.

Les études parlent

Un certain nombre d’études ont maintenant montré que les hormones de l’allaitement diminuent les hormones liées au stress chez le parent-allaitant. Ce qui démontre une diminution de dépression post-partum chez celui-ci. « Selon une étude publiée dans le Public Health Nursing, les parent-allaitant présentent un risque réduit de dépression post-partum. Il est donc juste de dire que l’allaitement prévient la dépression post-partum. »

La dépression post-partum

L’allaitement est un facteur de protection. Par contre, il est important de reconnaître les symptômes du post-partum.  Voici les symptômes les plus fréquents de la dépression post-partum :

  • Profonde tristesse sans raison apparente;
  • Pleurs fréquents inexpliqués;
  • Épuisement permanent ou problèmes de sommeil (dormir trop ou pas assez);
  • Sentiment de dévalorisation ou culpabilité excessive (impression d’être un mauvais parent, difficulté à établir un lien avec son bébé);
  • Irritabilité;
  • Anxiété extrême (surtout en ce qui a trait au bien-être de son enfant);
  • Incapacité à s’occuper correctement de son enfant ou refus de passer du temps avec lui;
  • Si le parent est capable de s’occuper de son enfant, absence de plaisir lorsqu’il le fait;
  • Désintérêt pour les activités aimées auparavant ou manque de plaisir durant celles-ci;
  • Changement d’appétit;
  • Sentiment que les choses ne s’amélioreront jamais;
  • Tendance à s’isoler;
  • Idées suicidaires.

Les ressources

Certains parents peuvent ne pas se rendre compte qu’ils sont déprimés. D’autres peuvent ne pas oser en parler de peur de ce que leur entourage va penser d’eux. Si vous éprouvez certains de ces symptômes et que vous vous sentez en détresse, consultez un médecin ou un psychologue. Si vous craignez de vous blesser ou de blesser votre bébé, consultez rapidement un médecin ou présentez-vous à l’urgence d’un hôpital. Pour une assistance immédiate, appelez Info-Social (811) ou la LigneParents, un service d’intervention accessible jour et nuit, gratuit et confidentiel (1 800 361-5085).